Activité pièces de rechange

Industrialisation de projets innovants

La fin d’un mythe : l’interdiction d’entretenir son véhicule en dehors du réseau constructeur

La fin d’un mythe : l’interdiction d’entretenir son véhicule en dehors du réseau constructeur

L’entretien d’un véhicule ne s’improvise pas, et c’est précisément pour cette raison qu’il convient de chercher à l’optimiser, loin des “on dit que” et des idées reçues. Ainsi, combien de fois n’avons-nous pas entendu qu’afin de continuer à bénéficier de la garantie constructeur, un véhicule devait impérativement être entretenu dans le réseau de la marque ? Pour autant, est-ce bien le cas ?

Concrètement, dès sa première mise en circulation (M.E.C), un véhicule neuf bénéficie d’une garantie constructeur, obligeant ce dernier à indemniser le propriétaire face aux pannes, vices cachés et autres défauts pendant une période minimale de 2 ans. Cette garantie couvre donc la remise en état ou l’échange de pièces à titre gratuit par le constructeur, qui prendra également à sa charge la main-d’œuvre de l’opération de révision du véhicule.

De nombreux constructeurs automobiles proposent même désormais une garantie constructeur allant au-delà de ces deux premières années. Par exemple, Kia ou Hyundai couvrent les défauts de leurs modèles respectivement pendant 7 (ou 150 000 km) et 5 ans (ou kilométrage illimité). Si cette garantie “prolongée” n’est pas obligatoire, mais est devenue au fil des années un avantage commercial et concurrentiel.

Une croyance fondée… autrefois !

Pendant longtemps, il est vrai que les constructeurs refusaient quasi-systématiquement de couvrir les coûts liés à une réparation effectuée en dehors de leur réseau de concessionnaires, y compris pendant la période de garantie initiale de 2 ans. Force est de constater que le discours ambiant reste largement teinté par cette période, ce qui vise bien entendu à créer un climat d’inquiétude chez les automobilistes, les incitant à craindre qu’ils ne perdent le bénéfice de leur garantie en “allant voir ailleurs.”

Pourtant, depuis le règlement communautaire n°1400/2002-CE, sorti en juillet 2002, chaque client est libre de faire réparer sa voiture auprès de n’importe quel réparateur indépendant, sans que cela n’ait le moindre impact sur la validité de sa garantie constructeur. Il convient simplement de se rendre dans un garage agréé – c’est à dire auprès d’un professionnel – et qu’il s’engage à respecter les préconisations du constructeur.

Dès lors, soyons clairs, les éventuelles clauses de garantie qui viseraient à vous contraindre à réaliser les entretiens de votre véhicule au sein du réseau de la marque sont abusives, nulles et non avenues.

Mais qu’en est-il réellement dans les faits ? C’est malheureusement bien simple : pendant plus d’une décennie, la réglementation européenne n’a pas été appliquée. Ainsi, jusqu’en 2013, face aux sollicitations pour prise en charge – au demeurant légitimes – provenant de clients ayant choisi la réparation indépendante, les constructeurs se fendaient de courrier de réponse de ce type : “votre véhicule ayant été présenté, pour diagnostic et remise en état, auprès d’un garage hors réseau, nous refusons votre demande”. Très clairement, les associations de défense des consommateurs avaient identifié ces agissements comme un “chantage à la garantie”.

Une obligation d’information depuis 2014

C’est finalement un arrêté du 26 mai 2014, publié au Journal officiel du 5 juin, qui a rebattu les cartes, obligeant les constructeurs à faire figurer – de façon claire et lisible, dans le carnet d’entretien du véhicule, quel que soit son support (papier, Internet, etc.) – que tout client peut continuer à bénéficier de sa garantie contractuelle en faisant entretenir sa voiture hors du réseau.

Si l’on s’en réfère au texte, l’arrêté en question impose donc désormais une « information claire et lisible dans le carnet d’entretien du véhicule » indiquant au consommateur que « le bénéfice de la garantie commerciale qui lui a été consentie au sens de l’article L. 211-15 n’est pas subordonné à la réalisation des prestations de réparation et d’entretien non couvertes par cette garantie, par un réparateur du réseau agréé par le constructeur ».

Soit, mais faut-il sortir du réseau constructeur ?

C’est une bonne question, car il appartient au consommateur “infidèle” (ou avisé, car l’infidélité peut avoir du bon…) de veiller à ce que les réparations soient conformes aux préconisations du constructeur. Théoriquement, il s’agit donc de s’assurer que les pièces utilisées soient équivalentes en qualité, y compris en matière de lubrifiants.

Cela peut légitimement inquiéter car une pièce de moindre qualité, ou un lubrifiant inapproprié peuvent avoir de fâcheuses conséquences, et entraîner également un litige avec le constructeur. Néanmoins, les grandes enseignes proposent depuis longtemps des offres similaires à un forfait révision en réseau constructeur, et elles ont donc pleinement démontré leur savoir-faire en la matière, avec des prix nettement plus abordables.

Il n’y a finalement plus qu’un seul élément qui mette le réseau des concessionnaires en avant : l’ensemble des réparateurs disposent aujourd’hui des outils de diagnostic pour lire les codes défauts, certes, mais il arrive encore trop fréquemment que seules les marques possèdent les correctifs pour reprogrammer les calculateurs. La situation évolue, là encore, dans le bon sens, vers davantage de liberté pour le client final, mais les choses avancent lentement.

Mentionnons également les petites actions rectificatives réalisées par les constructeurs au passage d’un véhicule par l’atelier, sans même en informer le client … Ces retouches électroniques dites “silencieuses” finissent par “fuiter” jusque dans les réseaux indépendants, mais pendant un certain temps, il n’y a que les automobilistes fidèles aux concessions qui en bénéficient.

En conclusion, nous ne saurions trop insister sur le fait qu’il ne faut pas se laisser berner par la mention “pièces d’origine” que les constructeurs mettent en avant, comme s’ils avaient eux-mêmes conçus toutes les pièces sur leurs véhicules. C’est évidemment totalement faux ! Les constructeurs font appel à des équipementiers, tels que EFI Automotive, et ces derniers peuvent ensuite approvisionner aussi bien les concessionnaires que les professionnels de la distribution et de la réparation. C’est précisément pour cela que nous sommes fiers, chez EFI Automotive Service, d’appartenir à un équipementier, nos clients profitant ainsi de pièces de qualité d’origine (ou équivalente à l’origine) à un tarif très largement concurrentiel. Alors, n’hésitez pas, et pour votre budget auto, sachez faire rimer infidélité et rentabilité !

Sources : www.turbo.fr, www.largus.fr, www.caradisiac.com, www.feuvert-entreprises.fr

Nos bobines ont-elles encore un avenir ?

Nos bobines ont-elles encore un avenir ?

L’industrie automobile est en pleine mutation, poussée par des avancées technologiques et des régulations environnementales de plus en plus strictes. Entre l’essor des véhicules électriques et l’interdiction imminente de la vente des moteurs thermiques dès 2035, nous sommes à un tournant décisif.

C’est dans ce contexte que nous nous interrogeons quant à l’avenir de nos produits, d’autant plus sur ceux qui équipent exclusivement les véhicules thermiques. Si vous connaissez bien nos gammes, alors vous avez deviné que nos produits d’allumage sont dans le viseur !

Et pourtant… si nous nous intéressons à l’une des dernières études menées par la FIEV (décembre 2023), d’ici 2030, les véhicules essence plus nombreux qu’aujourd’hui. Cela s’explique par la baisse drastique des ventes de véhicules diesel (qui représenteront à peine 3% en 2030 pour les véhicules neufs), mais aussi l’incertitude des consommateurs qui ne savent plus où donner de la tête. Alors quand certains préféreront renouveler leur véhicule (essence, hybride ou électrique), d’autres choisiront d’entretenir leur véhicule actuel afin de prolonger sa durée de vie.

Finalement, cette révolution au sein de l’industrie automobile présente ses avantages et ses inconvénients. Avec une hausse des véhicules essence d’environ 5 millions d’ici 2030, il est donc essentiel pour nos équipes de continuer à lancer de nouvelles références de bobines d’allumage. Toujours avec le même objectif : répondre le plus possible à la demande du marché.

En savoir plus

Collaboration avec Les Comptoirs

Collaboration avec Les Comptoirs

C’est officiel ! Nous sommes fiers de collaborer avec la société Les Comptoirs. Quèsaco ? Les Comptoirs, c’est une jeune entreprise basée à Joinville (nous pouvons presque dire que nous sommes voisins), issue de l’initiative Territoire Zéro Chômeur de Longue Durée. Elle propose des prestations de services pour les particuliers et les entreprises du Bassin de Joinville, avec une offre d’une grande diversité : espace de convivialité familiale, activité de maraîchage biologique, une épicerie solidaire, des services pour les entreprises locales et les habitants.

C’est dans ce contexte que notre entreprise a décidé de s’associer, pour une durée d’un an, avec Les Comptoirs, dont nous apprécions le côté solidaire et l’engagement au sein de la Communauté de Communes du Bassin de Joinville en Champagne.

Collaborer avec Les Comptoirs, c’est permettre concrètement à nos salariés de bénéficier de services qui allègeront leur quotidien : se faire livrer leurs courses (drive) directement sur le lieu de travail mais aussi leur repas pour le déjeuner, faire déposer ou retirer un colis chez un commerçant ou dans un locker, ou encore faire nettoyer son véhicule…

L’entreprise disposera aussi d’avantages qui permettront de faire gagner un temps précieux à ses équipes, notamment lors de l’organisation de réunions et/ou d’évènements. Les Comptoirs mettent ainsi à disposition une salle de réunion, un service de livraison ou encore la réalisation de petits travaux, d’entretien et de manutention.

En tant qu’acteur local, nous sommes persuadés qu’il faut soutenir les initiatives novatrices engagées, en particulier lorsqu’elles permettent la création de nouveaux emplois. Nous espérons donc que cette première année de collaboration sera fructueuse et bénéfique pour nos deux entreprises.

Si vous souhaitez soutenir Les Comptoirs, ou tout simplement en savoir plus, c’est par ici : https://lnkd.in/eincb77P

(Re)découvrez EFI Automotive Service !

(Re)découvrez EFI Automotive Service !

Si vous envisagiez une immersion dans notre univers sous un nouvel angle ?

Alors, recommençons (depuis le début) ! Nous sommes l’entreprise EFI Automotive Service, une filiale du Groupe Première Monte EFI Automotive. Notre activité est consacrée à la rechange indépendante, où nous sommes les seuls fabricants de bobines, Made In France. Aujourd’hui, notre expertise est incontestable, nous positionnant en tant qu’un des leaders sur le marché de la pièce de rechange, aux côtés des principaux acteurs de ce vaste secteur d’activités.

De la technologie Bougicord® intégrée dans nos faisceaux d’allumage aux capteurs de dernière génération, notre gamme s’est étendue – et continue de s’étendre – pour répondre aux exigences du marché. C’est grâce à ces évolutions constantes que nous avons su traverser les décennies avec succès ! Aujourd’hui, notre gamme se compose de plus de 6 500 références, intégrant aussi bien des produits d’allumage, que différents types de capteurs.

EFI Automotive Service, ce sont surtout 80 collaborateurs unis par une passion commune : celle de satisfaire pleinement nos clients. Ce sont ces mêmes 80 salariés qui évoluent chaque jour au sein d’une entreprise imprégnée de valeurs humaines et familiales, où l’entraide et la solidarité sont au cœur de notre culture.

Si vous désirez en savoir plus, n’hésitez pas ! Nous sommes toujours là pour vous accueillir avec le sourire et répondre à toutes vos questions.

Webinaire sur l’hydrogène

Webinaire sur l’hydrogène

Ne manquez pas l’intervention d’Antoine MONVILLE, notre Responsable Business Development, au prochain webinaire organisé par DINAMHySE, la filière industrielle hydrogène basée dans la Région Grand Est.

Le 18 avril à 11h, Antoine présentera notre entreprise, ainsi que ses activités. Découvrez comment notre entreprise travaille en étroite collaboration avec des start-ups innovantes pour leur fournir un accompagnement industriel précieux, les aidant à concrétiser leurs idées révolutionnaires et à les transformer en solutions viables pour l’avenir.

En tant que membre du club DINAMHySE, nous sommes honorés de mettre en valeur notre entreprise et de participer à la dynamique de ce projet. Pour rappel, celui-ci a pour ambition d’impulser et d’accélérer le développement d’une filière industrielle hydrogène en région Grand Est, sur toute la chaîne de valeur, de la production aux usages : mobilités, bâtiments, stockage d’EnR… et de mettre en œuvre l’hydrogène dans le cadre de la transition énergétique. Il est financé dans le cadre de l’appel à projets « Be Est Filières d’Avenir » du Grand Plan d’Investissement.

Inscrivez-vous dès maintenant pour réserver votre place et plonger dans le monde passionnant de l’innovation : réservez votre place.

Rencontre avec Mme Soline GODET

Rencontre avec Mme Soline GODET

En ce début de semaine, nous avons eu l’honneur de recevoir la visite de Mme Soline Godet, Directrice Générale Adjointe Entreprises et Territoire du pôle de la parfumerie cosmétique française, Cosmetic Valley. Cette visite s’inscrit comme la suite logique de la réunion adhérents qui s’est déroulée la semaine dernière à Strasbourg.

Au programme : présentation du Groupe EFI Automotive et de notre filiale, suivie d’une visite de nos ateliers et de nos lignes de production. Nos équipes ont présenté le projet « Flexiprod 4.0 », plan d’investissement qui sera mis en place d’ici 2025, concernant l’accélération de la digitalisation de l’entreprise et l’accompagnement des entreprises innovantes. Une matinée très riche par la qualité des échanges que nous avons pu avoir avec Soline GODET que nous remercions vivement ici.

Depuis 2 ans, notre entreprise est devenue membre de Cosmetic Valley, dans le but de promouvoir sa seconde activité : l’industrialisation de projets innovants, en lien avec des start-ups.

Avec notre partenaire Axandus, l’accélérateur industriel, nous avons eu l’opportunité de concrétiser l’idée d’une start-up de la cosmétique qui répondait au besoin de l’un des 10 premiers acteurs internationaux du secteur. Le produit sera bientôt visible en magasin, il apporte une petite révolution en matière de tests de parfums.

L’occasion pour nous d’apporter les garanties d’une industrialisation maîtrisée, mais aussi de contribuer à cette innovation en proposant une mini-pompe de précision et parfaitement neutre vis-à-vis du parfum. Ce projet d’envergure nous a permis d’acquérir de nouvelles compétences liées à ce secteur porteur, et nous sommes maintenant prêts pour les utiliser sur d’autres applications.

À la rencontre de Thibaut et Benjamin

À la rencontre de Thibaut et Benjamin

C’est avec une grande fierté que nous lançons notre premier épisode de podcast ! 🎙️

Pour ce lancement, nous avons eu le plaisir d’accueillir deux invités très spéciaux : Thibaut et Benjamin, des étudiants emplis de passion et de soif d’aventure qui ont participé à la dernière édition du 4L Trophy Officiel, avec le soutien de notre entreprise.

Thibaut et Benjamin nous ont emmenés dans leur incroyable voyage à travers le désert, partageant avec nous leurs moments forts, leurs rencontres et leurs moments de doute. C’était une aventure trépidante à vivre… mais aussi à écouter !

Nous les remercions vivement pour la confiance et leur enthousiasme dans la réalisation de ce projet !

Bonne écoute à tous  !

L’évolution des normes Euro

L’évolution des normes Euro

Dans le monde de l’automobile, l’expression “norme Euro” est sans doute l’une de celles que l’on entend aujourd’hui le plus fréquemment, avec celles “d’électrification du parc” et de “mobilité durable”. Toutefois, si le sujet n’est pas neuf, puisqu’il remonte aux années 1970, il reste encore trop souvent effleuré, alors qu’il mérite d’être approfondi. C’est d’ailleurs précisément l’objet de cet article, dont nous espérons que vous trouverez la lecture intéressante et informative.

Les normes Euro : de quoi s’agit-il exactement ?

Ce ne sera une nouveauté pour personne : un moteur thermique, qu’il soit essence ou diesel, émet des gaz et des particules. Et même à l’époque du disco, il s’agissait déjà d’un fait établi, qui a incité la Communauté Economique Européenne (ancêtre de l’UE) à prendre le sujet à bras le corps. Après quelques errements – qui a dit habitude bruxelloise ? – la première véritable réglementation contraignante a été mise en place en 1988, à destination des poids-lourds dans un premier temps.

Dès 1990, le terme de “norme Euro” est apparu, et petit à petit, les valeurs limites d’émissions polluantes ont été diminuées, sachant qu’elles intègrent aujourd’hui aussi bien les oxydes d’azote (NOX), le monoxyde de carbone (CO), ainsi que les hydrocarbures (HC) et les microparticules.

Étonnamment, il aura fallu attendre 2019 et un vote du parlement européen pour que les émissions moyennes de CO2 soient également prises en compte, avec un objectif fixé à 95 g/km en 2021, 81g/km en 2025, et 59g/km en 2030. À vrai dire, c’est plutôt logique – le dioxyde de carbone contribue fortement au réchauffement climatique, mais il ne s’agit pas d’un polluant direct à proprement parler.

Quoi qu’il en soit, les véhicules neufs doivent se conformer à la norme Euro VI, conformément au règlement n°595/2009 du Parlement européen et du Conseil européen du 18 juin 2009 – et plus précisément à sa déclinaison Euro 6d, depuis janvier 2021. Or, pour bien mesurer à quel point les normes Euro sont progressivement devenues plus contraignantes, il suffit de prendre l’exemple de l’oxyde d’azote. De fait, entre 2001 et 2014, la limite a été abaissée… de 92% !

Bien sûr, à chaque nouvelle norme, les constructeurs – et les équipementiers – doivent remettre l’ouvrage sur le métier, ce qui implique des coûts significatifs de développement. En tout cas, cette tendance structurelle a effectivement permis de réels progrès technologiques en matière d’efficience des véhicules.

On a coutume de dire que les États-Unis inventent, la Chine copie et l’Europe régule. Il y a évidemment une part d’exagération dans cette déclaration, mais également une part de vérité, et finalement, dans le cas présent, c’est sans doute une bonne nouvelle pour l’environnement !

Une évolution lente, progressive et inexorable

Si le détail de l’évolution des normes Euro vous intéresse, en voici un tableau récapitulatif :

Pour mémoire, en ce qui concerne les véhicules particuliers, les normes Euro se divisent en 9 classes selon leur date de première immatriculation :

  • Euro 1 (du 1er janvier 1993 au 1er juillet 1996) ;
  • Euro 2 (du 1er juillet 1996 au 1er janvier 2001) ;
  • Euro 3 (du 1er janvier 2001 au 1er janvier 2006) ;
  • Euro 4 (du 1er janvier 2006 au 1er janvier 2011) ;
  • Euro 5 (du 1er janvier 2011 au 1er septembre 2015) ;
  • Euro 6b (du 1er septembre 2015 au 1er septembre 2018) ;
  • Euro 6c (du 1er septembre 2018 au 1er septembre 2019) ;
  • Euro 6d-TEMP (du 1er septembre 2019 au 1er janvier 2021) ;
  • Euro 6d (à compter du 1er janvier 2021).

Il faut noter que l’ensemble des seuils décrits précédemment dépendent évidemment de la façon dont les émissions sont mesurées, or, en 2018, le remplacement du cycle NEDC par le WLTP a eu un impact majeur. En effet, la nouvelle homologation se base sur des tests plus proches de la réalité, d’où des consommations – et des pollutions – en hausse, du moins “facialement”.

À ce stade de votre lecture, vous vous interrogez peut-être sur un éventuel lien entre ces normes Euro et les fameuses vignettes Crit’Air que les ZFE (Zones à Faibles Emissions) rendent peu à peu incontournables. De fait, la relation est directe et plutôt simple à comprendre – en fonction du carburant utilisé et de la norme Euro à laquelle un véhicule était soumis lors de sa première immatriculation, il en découle une vignette Crit’Air. Ainsi, outre les modèles 100% électrique (Crit’Air 0), les diesel Euro V et VI ont droit à un score “Crit’Air 2”, quand les essence et hybrides répondant aux mêmes normes se verront attribuer une pastille plus favorable, “Crit’Air 1”.

Et quid de la norme Euro 7 ?

Initialement, cette nouvelle réglementation devait entrer en vigueur à ma mi-2025, avec une baisse de 35% des émissions de NOx pour les moteurs diesel et de 13% pour les particules fines. Toutefois, les constructeurs ont été vent debout, jugeant l’échéance trop proche, et les investissements nécessaires mal employés, puisqu’ils pourraient plutôt servir au déploiement des systèmes 100% électriques d’ici à 2035.

Face à l’opposition de huit pays membres, et non des moindres – France, Italie et Pologne en tête – la norme Euro 7 a donc été profondément revue, et in fine, après moult débats… tous les seuils d’émissions restent identiques par rapport à l’Euro 6d! La montagne a donc, une nouvelle fois, accouché d’une souris. Seule une réduction des émissions de particules fines au freinage a été ajoutée (pour toutes les motorisations), puisqu’elles ne devront pas dépasser 7 mg/km, puis 3 mg/km à partir de 2035. En parallèle, la durée de vie des batteries des modèles hybrides et BEV devra être “contrôlée” par cette norme Euro 7.

Du reste, à ce jour, l’on ne sait pas exactement ce que ce “contrôle implique”, et l’on ne connait pas davantage la méthodologie de calcul des émissions dues au contact entre le pneu et la chaussée. N’oublions pas que, toutes choses étant égales par ailleurs, les modèles électriques sont plus lourds que les thermiques, et risquent donc, paradoxalement, d’être davantage pénalisées par des émissions de particules fines supérieures lors du freinage… À vrai dire, la norme Euro 7 pourrait encore évoluer, sans même parler de la nécessité d’inclure, tôt ou tard, les émissions liées à la fabrication des véhicules, et plus seulement à leur usage. En d’autres termes, pendant que les Etats-Unis et la Chine accroissent leur avance dans le domaine du tout-électrique, l’UE n’en a pas fini de légiférer à ce sujet !

Quoi qu’il en soit, les véhicules thermiques et hybrides étant parmi nous pour encore plusieurs décennies, la préservation de notre environnement ne passe pas uniquement par de nouvelles normes, mais aussi par le soin apporté à l’entretien du parc existant ! Or, dans ce cadre, les gammes proposées par notre entreprise – notamment pour limiter les émissions polluantes, des capteurs FAP aux EGTS, par exemple – ont de beaux jours devant eux. Ainsi, nous sommes fiers d’avoir un tel impact, positif et concret, au quotidien ; il mériterait d’être un peu plus mis en avant, et cet article essaie d’ailleurs modestement d’y contribuer…

Sources : https://www.ecologie.gouv.fr/, https://www.legalplace.fr/, https://media.roole.fr/

Les kits de capteurs d’aide au stationnement

Les kits de capteurs d’aide au stationnement

Nous sommes ravis d’annoncer le lancement officiel des kits de capteurs d’aide au stationnement, conçus pour rendre vos manœuvres de stationnement plus sûres et plus faciles que jamais !

Nos kits comprennent des capteurs de haute qualité, ainsi que les supports de fixation associés, offrant une solution complète pour une installation rapide et efficace sur votre véhicule.

Mais ce n’est pas tout ! Nous vous proposons également la vente du support de fixation au détail. Ainsi, si vous avez besoin de remplacer ou d’ajouter des supports supplémentaires à votre équipement existant, vous pouvez désormais les obtenir directement auprès de notre entreprise.

Les avantages de nos kits de capteurs d’aide au stationnement sont nombreux :
✅ Facilité d’installation : nos kits sont conçus pour être installés sans qu’il soit nécessaire d’être un expert en mécanique.
✅ Fiabilité : nos capteurs sont dotés d’une technologie de pointe pour une détection précise et fiable des obstacles.
✅ Sécurité accrue : réduisez les risques de collisions et de dommages lors des manœuvres de stationnement, protégeant ainsi votre véhicule et ceux qui vous entourent.

Soutenir les projets humanitaires : le 4L Trophy

Soutenir les projets humanitaires : le 4L Trophy

Un des rallyes les plus mythiques est de retour : le 4L Trophy ! En quelques chiffres, c’est : 2 400 jeunes, 1 200 équipages, 12 jours d’aventure, 6 500 km parcourus mais aussi 20 000 enfants dans le besoin qui recevront des fournitures scolaires.

Au programme, ce ne sont pas moins de trois pays à traverser en 12 jours : le départ se fait à Paris, puis rendez-vous à Algéricas en Espagne via Biarritz, s’en suit le passage du Détroit de Gibraltar en bateau, et 6 étapes (avec une moyenne de 150 km par jour) dans le Grand Sud marocain. L’arrivée a lieu le 23 février à Marrakech.

Cette année, nous soutiendrons, dans cette folle aventure, l’équipage n°1467, représenté par Benjamin de Guigné et Thibaut Anicic – deux étudiants passionnés de sports, d’aventures humaines et d’adrénaline, désireux de relever le défi ultime pour les jeunes de moins de 28 ans : le 4L Trophy.

Après des mois de préparation et d’échanges, ils sont prêts ce jour pour le grand départ ! Nos deux participants sont dans les starting-blocks, prêts à braver les obstacles qui les attendront ces dix prochains jours. Benjamin, Thibaut, nous comptons sur vous, bon vent et profitez de chaque instant !